Histoires Insolites. L'étrange de par le monde
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8 grands thèmes sont abordés :
- Affaires criminelles : des grandes affaires judiciaires d'hier et d'aujourd'hui qui ont défrayé la chronique et passionné l'opinion publique.
- Destins hors normes : des personnages dont le destin peut étonner, stupéfier voire même efrrayer.
- Escrocs - Arnaques - Canulars : des histoires insolites consacrées aux grands personnages escrocs et arnaqueurs à travers l'histoire.
- Extraterrestres : des histoires sur ces êtres venus d'ailleurs.
- Intrigant : des histoires incroyables qui donnent une vision surprenante des côtés étranges de la vie.
- Légendes urbaines - Rumeurs : des histoires que nous retrouvons parfois dans les journaux, les revues ou que nous entendons un peu modifiées lors d'une réunion.
- Mystères : des histoires sur les grandes énigmes du passé et du présent.
- Paranormal : des histoires sur des phénomènes inexpliqués et les mystères du surnaturel.
Un espace sous chaque histoire insolite permettra à tout un chacun de s'exprimer, d'échanger des propos, de faire partager des expériences... sur le monde de l'étrange.
Bonne lecture à Tous. Revenez souvent... pour d'autres Histoires Insolites.
La dernière nouvelle
Ecrire à Chantal_Belgique
Si les Catacombes de Paris sont connues, on connait moins les anciennes carrières*, qui ont pourtant fourni les matières premières, gypse ou calcaire, à un nombre incommensurable de constructions parisiennes. Pendant la Révolution, Philibert Aspairt les a découvert à ses dépens…
*Les carrières souterraines de Paris constituent un réseau d'anciennes carrières souterraines creusées du XIIe siècle au XVIIIe siècle, reliées entre elles par des galeries d'inspection. L'ensemble représente globalement une longueur d'environ 280 à 300 kilomètres. Une petite partie, environ 1,7 kilomètre, constitue l'ossuaire officiel ou musée des catacombes de Paris.
Disparition
Sous la Révolution française (1789-1799), Philibert Aspairt est employé à l'abbaye du Val-de-Grâce tout juste désaffectée pour être ultérieurement convertie en hôpital militaire. La tradition orale le dit portier. Le 3 novembre 1793 au soir, il emprunte un escalier situé dans la cour du Val-de-Grâce et, lanterne à la main, s'enfonce sous terre. Veut-il gagner les caves des Chartreux, qui s'étendent sous le jardin du Luxembourg, pour faire main basse sur quelques bonnes bouteilles de liqueur ? Nul ne le sait. Il se perd dans les carrières et disparaît. En pleine tourmente révolutionnaire, sa disparition n'attire guère l'attention.
Découverte
Plus de 10 ans après la disparition de Philibert Aspairt, en avril 1804 une équipe d'ouvriers descendus dans le sous-sol découvrent un squelette décharné. Quelques débris de vêtements, une ceinture en cuir et un trousseau de clés trouvés près de lui, permirent d'identifié l'ancien portier du Val-de-Grâce. Ses restes furent inhumés à l'endroit même où on le trouva.
Sa tombe est située à la limite des carrières du Val-de-Grâce, au début de la rue d'Enfer (actuelle rue Henri-Barbusse, 5ème arrondissement), non loin de la rue de l'Abbé-de-l'Épée.
Devenu Patron bien malgré lui
Aujourd'hui, les cataphiles* considèrent Philibert Aspairt comme leur « Saint Patron » et le célèbrent le 3 novembre, jour anniversaire de sa disparition.
*Un cataphile est une personne qui pratique la cataphilie, c'est-à-dire qui explore de manière clandestine des carrières souterraines et notamment celle de Paris. Il s'agit ici d'un abus de langage relatif aux catacombes de Paris.
La dernière Anecdote Insolite
Notre-Dame de Paris fit office d'entrepôt !
Classée monument historique et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, la Cathédrale Notre-Dame de Paris fait partie de ces édifices emblématiques qui font de Paris ce qu'elle est. Et pourtant, ce lieu de culte gothique construit sur l'île de la Cité entre 1163 et 1345 n'a pas toujours disposé de la renommée et du prestige que nous lui connaissons aujourd'hui.
Peu considérée par la population, la cathédrale fait partie des premiers édifice à être pillés à l'aube de la Révolution Française. Les verrières et vitraux sont brisés, les statues vandalisée, les pavements défoncés, les cloches en bronze fondues (sauf une le Bourdon Emmanuel). Devenue bien national, la cathédrale désacralisée et désaffectée devient en 1793 un entrepôt pour des milliers de bouteilles de vins de l'armée révolutionnaire du Nord.
Mais en 1831, l'édifice connaîtra enfin l'engouement populaire et la notoriété que nous lui connaissons. Cette année-là, Victor Hugo publie son 4ème roman Notre-Dame de Paris. Si Quasimodo, Esmeralda, Phoebus et Frollo en sont les personnages principaux, l'action gravite autour de l'immense édifice religieux qui, après les rénovations entreprises par Viollet-le-Duc à partir de 1845, deviendra la plus célèbre cathédrale de la capitale française.