Texte à méditer :   Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière.   Joseph Joubert

Histoires Insolites. L'étrange de par le monde

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8 grands thèmes sont abordés :
- Affaires criminelles : des grandes affaires judiciaires d'hier et d'aujourd'hui qui ont défrayé la chronique et passionné l'opinion publique.
- Destins hors normes : des personnages dont le destin peut étonner, stupéfier voire même efrrayer.
- Escrocs - Arnaques - Canulars : des histoires insolites consacrées aux grands personnages escrocs et arnaqueurs à travers l'histoire.
- Extraterrestres : des histoires sur ces êtres venus d'ailleurs.
- Intrigant : des histoires incroyables qui donnent une vision surprenante des côtés étranges de la vie.
- Légendes urbaines - Rumeurs : des histoires que nous retrouvons parfois dans les journaux, les revues ou que nous entendons un peu modifiées lors d'une réunion.
- Mystères : des histoires sur les grandes énigmes du passé et du présent.
- Paranormal : des histoires sur des phénomènes inexpliqués et les mystères du surnaturel.


Un espace sous chaque histoire insolite permettra à tout un chacun de s'exprimer, d'échanger des propos, de faire partager des expériences... sur le monde de l'étrange.
Bonne lecture à Tous. Revenez souvent... pour d'autres Histoires Insolites.

  

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La dernière nouvelle

Le cabinet érotique de l'impératrice Catherine II de Russie - le 08.06.2025 » 15:34 par Chantal_Belgique

L'existence d'un mystérieux mobilier aux formes érotiques ayant appartenu à Catherine II de Russie fascine depuis des décennies. Cette impératrice aurait-elle vraiment possédé des meubles aux formes suggestives ? Et quand est-il de cette rumeur, l'existence d'un cabinet secret, installé au sein du palais de Tsarkoïe Selo à côté de Saint-Pétersbourg, dans lequel Catherine II recevait ses amants en toute discrétion.
Entre rumeurs persistantes et analyses historiques, où est la vérité ?


Une impératrice passionnée par l'art et le mobilier



Collectionneuse dans l'âme, l'impératrice constitue une immense collection d'art dans ses palais, commandant des oeuvres européennes et russes. Influencée par Voltaire et Montesquieu, elle va jusqu'à encourager les artistes en leur écrivant personnellement.
Et aussi son goût pour le mobilier reflète l'évolution stylistique de son époque. Elle passe progressivement du « rococo » avec ses courbes sensuelles et ses dorures éclatantes au « néoclassicisme » aux lignes épurées inspirées de l'Antiquité. Les matériaux précieux employés – bois rares, bronzes dorés, soieries luxueuses – témoignent de son raffinement.


L'histoire controversée du mobilier érotique
Libertine, la tsarine aurait-elle poussé l'audace jusqu'à commander du mobilier explicitement sexuel ? Rien n'est moins sûr. Aucun inventaire officiel du XVIIIe siècle ne mentionne de telles pièces.
Il faut remonter en 1941 alors que les soldats allemands envahissent l'URSS et occupent plusieurs palais impériaux. Deux officiers de la Wehrmacht mettent la main sur des pièces de la collection royale aux détails plus que surprenants. Ils auraient alors photographié deux de ces deux meubles. Il s'agit d'un guéridon monté sur quatre colonnes sculptées en forme de phallus et d'un fauteuil aux accoudoirs évoquant des cuisses féminines écartées.



Ces clichés de qualité médiocre constituent la seule « preuve » visuelle, mais leurs authenticités et leurs datations posent question.
De plus les historiens soulignent que le contexte moral du XVIIIe siècle, même à la cour libertine de Catherine, rendait peu probable l'exposition de tels objets. La liberté sexuelle de l'impératrice s'exprimait dans ses relations privées et non dans son mobilier.


Les preuves historiques
Les témoignages directs sont inexistants ou alors tardifs. Aucun proche de l'impératrice n'évoque ces pièces dans leur correspondance. Les premières mentions écrites n'apparaissent qu'au XXe siècle, souvent dans des contextes sensationnalistes.
Des analyses stylistiques remettent en cause l'attribution de ces meubles érotique à Catherine II. Les formes, la technique de sculpture et l'esthétique générale évoquent davantage le XIXe siècle, période où l'Art Nouveau célébrait les courbes sensuelles et les thèmes érotiques.
Les experts soulignent plusieurs anachronismes : le traitement naturaliste des détails anatomiques, l'intégration des éléments érotiques dans la structure même du meuble, la sensualité explicite des formes. Ces caractéristiques ne correspondent pas au néoclassicisme sobre privilégié par Catherine dans ses dernières années.


Et si ces meubles dataient d'un époque postérieure !
L'hypothèse d'une création postérieure à l'impératrice russe Catherine II (1729-1796) gagne en crédibilité.
On ne parle jamais d'Alexandre II (1855-1881), qui vivait à Tsarkoïe Selo, dans l'aile Zoubov du palais où le cabinet érotique était supposé avoir existé. La passion qui unissait le tsar à Katia Dolgorouki à la fin de sa vie était loin d'être platonique !
Et son fils, Alexandre III (1881-1894) , amateur d'art et collectionneur passionné avec un goût pour les curiosités et les pièces rares pourrait expliquer l'acquisition de ces meubles singuliers !


La reconstitution contemporaine de deux de ces meubles érotiques
Cela étant, ces meubles érotiques continuent de nourrir des fantasmes. Deux pièces inspirées du cabinet érotique attribué à Catherine II ont fait l'objet en 2011 d'une reproduction à l'identique par une manufacture française « la manufacture Henryot & Cie ». Les artisans, sculpteurs experts habitués aux collections prestigieuses recréent deux pièces principales : un guéridon et un fauteuil, en s'appuyant sur les photographies d'archives de 1941.


  

Entre rumeurs persistantes et vérités historiques, où se cache la vérité ?
Que faut-il en penser... à vous de juger !


La dernière Anecdote Insolite

  

Sonnez les cloches... clochards


Au Moyen Age, Notre-Dame de Paris comptait deux bourdons Marie et Jacqueline.
Ces cloches étaient utilisées pour rappeler les fidèles aux services religieux, marquer les évènements importants et les heures de la journée.


Au Moyen Age, les deux grosses cloches dites « bourdons » de la nouvelle cathédrale de Paris, ne pouvant être manoeuvrées à l'aide d'une corde, étaient munies chacune d'un pédalier posé de part et d'autre du « mouton », grosse pièce en bois sur laquelle était accrochée la cloche.
Quatre personnes de chaque côté du mouton appuyaient à tour de rôle sur le pédalier, tout en s'accrochant à une poutre fixée au-dessus d'eux, permettant ainsi le balancement de la cloche.
Ces mendiants, sans domicile, recrutés pour l'occasion recevaient en échange un repas et un verre de vin avant d'arpenter à nouveau les rues de Paris. Ils étaient surnommés les « clochards » !